dimanche 18 janvier 2009

Mon samedi - vraiment libre !

C'est probablement ma meilleure résolution depuis bien des années ! Un petit rien comme un vrai bol d'air pour l'esprit.

Pas d'internet le samedi, tout simplement.

C'est d'abord l'occasion de réaliser combien nous sommes déjà cyber-dépendants sans le savoir. Une vraie pause de 24 heures sans emails, sans dailymotion, youtube ou facebook, sans deezer ni même allociné. Pas si facile de rompre avec les habitudes !

Un samedi sans internet, c'est aussi l'occasion de mieux utiliser son temps pour faire toutes ces choses pour lesquelles on se plaint d'en manquer : lire, sortir, faire du sport ou travailler un instrument de musique. J'ai par exemple décidé de troquer l'ordinateur pour la guitare tous les samedi, je redécouvre Brassens et l'univers délicieux de ses chansons...

Mon samedi sans internet c'est enfin et surtout l'occasion de passer plus de temps auprès de celle qui fait battre mon cœur ;-) C'est le moment où jamais de se retrouver tous les deux, sortir et faire des projets. C'est bête à dire mais c'est vrai, le temps qu'on passe chacun derrière son écran c'est du temps qui nous éloigne l'un de l'autre.

Bien entendu tous vos proches doivent jouer le jeu, c'est plus facile à mettre en place quand on vit à deux que quand on vit à quatre ou cinq.

Je vous conseille donc de tenter l'expérience, et si vous y trouvez autant de bonheur que moi vous adopterez peut-être vous aussi le samedi "off-net" !

Crédit Photo : danorbit - Certains droits réservés (licence Creative Commons).

dimanche 11 janvier 2009

Développez votre "intelligence émotionnelle"

Intelligence Emotionnelle


Nos émotions dépendent de notre perception des événements, pas directement de la réalité comme nous l'avons vu dans mon précédent article sur les enfants et la neige à l'école.

Or le lien "émotion-perception" est à double sens et Daniel Goleman a popularisé l'étude et la compréhension de cette relation sous le nom d'intelligence émotionnelle.

La naissance de l'intelligence émotionnelle remonte en fait aux observations de l'Américain Joseph Ledoux en 1990. Ce professeur de New York University s'est aperçu qu'une petite partie des stimuli provoquant nos émotions n'était pas traitée au niveau du cortex, mais au niveau d'une petite glande en forme d'amande, logée dans les replis de notre encéphale. Cette glande possède son propre circuit neuronal qui prend le pouvoir dans les moments de fortes émotions ou de danger. Une part de nos émotions échappe à tout contrôle rationnel. Cela explique pourquoi nous avons éprouvons des difficultés à agir rationnellement dans des moment d'émotions intenses: colère, rage, jalousie, peur, etc.

Ce sont ensuite Peter Salovey (Yale) et John Mayer (Université du New Hamshire) qui se sont appliqués à développer une théorie de l'intelligence émotionnelle.

Pour faire simple, l'intelligence émotionnelle consiste à savoir reconnaître et réguler ses propres émotions ainsi que celles des autres. Ce faisant, non seulement on évite leurs effets néfastes, mais on peut même les susciter à bon escient pour être plus convaincant, plus créatif, plus heureux.

Contrairement au QI (Quotient Intellectuel), le QÉ (Quotient Émotionnel) ne serait pas inné. La maîtrise des émotions se développe grâce aux expériences répétées de l'enfance et de l'adolescence. Les facteurs cruciaux sont notamment le sérieux et la sensibilité avec lesquels les parents répondent aux besoins de l'enfant, les occasions et les conseils dont il bénéficie pour apprendre à dominer ses contrariétés et ses pulsions.

Bonne nouvelle, il est donc possible d'améliorer son Quotient Émotionnel par la pratique !

Pour aller plus loin, je vous recommande l'ouvrage de référence de David Goleman : L'Intelligence émotionnelle