vendredi 11 décembre 2009

Améliorez votre efficacité au quotidien


Le développement personnel fait l'objet de nombreux blogs sur la toile.

Parmi eux je voudrais simplement vous en recommander un que je trouve particulièrement actif et bien construit aujourd'hui, celui de mon camarade blogueur Argancel : C'éclair ! L'efficacité au quotidien.

Argancel y publie régulièrement des articles sur la productivité personnelle et anime la communauté des blogueurs sur le développement personnel, il a notamment créé en 2008 la communauté de blogueurs developpementpersonnel.org. Ce site collaboratif propose un annuaire et permet aux blogueurs qui ont pour thème principal le développement personnel de communiquer au travers d’un forum privé. Ce site est aussi le point central de l’organisation de l’événement inter-blogs « A la Croisée des Blogs , qui consiste à bloguer chaque mois ensemble sur un des thèmes du déveoppement personnel.

Je vous invite donc à ajouter son blog à vos favoris et à partager vos impressions avec nous.

A très bientôt

dimanche 15 mars 2009

Découvrez la technique de la "porte au nez"

Technique de la porte au nez



Il est une technique de manipulation tellement commune qu'on en vient à l'oublier. Elle s'avère pourtant terriblement efficace et fait par exemple partie du B-A-BA des associations qui font appel à notre générosité pour de nobles causes.

"La porte au nez". C'est ainsi qu'on la nomme dans le domaine de la psychologie sociale.

Vous vous souvenez peut-être du "pied dans la porte" évoqué dans l'un de mes précédents articles. Il consiste à faire une demande peu coûteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie d'une demande plus coûteuse. La seconde demande aura plus de chance d'être acceptée si elle a été précédée de l'acceptation de la première, qui crée une sorte de palier en s'appuyant sur ce qu'on nomme le "principe d'engagement".

La "porte au nez" consiste à l'inverse à faire d'abord une demande très coûteuse qui sera vraisemblablement refusée. Elle sera suivie d'une seconde demande moins coûteuse qui aura plus de chance d'être acceptée car l'interlocuteur sera content de faire cette concession pour s'alléger du sentiment de culpabilité créé par son refus de la première demande.

C'est le célèbre psychologue Robert Cialdini qui, en 1975, a mis à jour cette technique ancestrale.

Lors d'une expérimentation il a demandé à des étudiants de parrainer un adolescent d'un centre de détention pour jeunes délinquants, deux heures par semaine et ce, pendant deux ans. Une fois cette requête fort coûteuse refusée, les auteurs proposaient alors aux étudiants précédemment sollicités, une sortie unique de deux heures durant laquelle ils parraineraient un des garçons du centre de détention. Précéder cette dernière demande, de la sollicitation coûteuse, permit de tripler littéralement le nombre d'acceptations de parrainage pour la sortie unique, par rapport à un groupe contrôle d'étudiants auxquels seule cette sortie unique était proposée.

Cette technique est d'autant plus efficace lorsque les éléments suivants sont présents:
- Noblesse de la cause des demandes. Plus la cause est noble, plus la culpabilité issue de la première demande sera intense, et plus la seconde demande aura de chance d'être acceptée
- Même demandeur pour les deux demandes, faite en face-à-face
- Fort différentiel de coût entre les deux demandes
- Cohérence entre les deux demandes. Plus leur objectif semble convergent, plus la seconde a de chance d'être acceptée
- Proximité temporelle. Le seconde demande a plus de chance d'être acceptée si elle est formulée rapidement après la première

Sachez donc repérer la prochaine "porte au nez" qu'on essaie d'utiliser à vos dépens... et sachez l'utiliser de manière éthique.

Pour aller plus loin et découvrir d'autres techniques de ce type, je vous recommande le très ludique Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois.

dimanche 18 janvier 2009

Mon samedi - vraiment libre !

C'est probablement ma meilleure résolution depuis bien des années ! Un petit rien comme un vrai bol d'air pour l'esprit.

Pas d'internet le samedi, tout simplement.

C'est d'abord l'occasion de réaliser combien nous sommes déjà cyber-dépendants sans le savoir. Une vraie pause de 24 heures sans emails, sans dailymotion, youtube ou facebook, sans deezer ni même allociné. Pas si facile de rompre avec les habitudes !

Un samedi sans internet, c'est aussi l'occasion de mieux utiliser son temps pour faire toutes ces choses pour lesquelles on se plaint d'en manquer : lire, sortir, faire du sport ou travailler un instrument de musique. J'ai par exemple décidé de troquer l'ordinateur pour la guitare tous les samedi, je redécouvre Brassens et l'univers délicieux de ses chansons...

Mon samedi sans internet c'est enfin et surtout l'occasion de passer plus de temps auprès de celle qui fait battre mon cœur ;-) C'est le moment où jamais de se retrouver tous les deux, sortir et faire des projets. C'est bête à dire mais c'est vrai, le temps qu'on passe chacun derrière son écran c'est du temps qui nous éloigne l'un de l'autre.

Bien entendu tous vos proches doivent jouer le jeu, c'est plus facile à mettre en place quand on vit à deux que quand on vit à quatre ou cinq.

Je vous conseille donc de tenter l'expérience, et si vous y trouvez autant de bonheur que moi vous adopterez peut-être vous aussi le samedi "off-net" !

Crédit Photo : danorbit - Certains droits réservés (licence Creative Commons).

dimanche 11 janvier 2009

Développez votre "intelligence émotionnelle"

Intelligence Emotionnelle


Nos émotions dépendent de notre perception des événements, pas directement de la réalité comme nous l'avons vu dans mon précédent article sur les enfants et la neige à l'école.

Or le lien "émotion-perception" est à double sens et Daniel Goleman a popularisé l'étude et la compréhension de cette relation sous le nom d'intelligence émotionnelle.

La naissance de l'intelligence émotionnelle remonte en fait aux observations de l'Américain Joseph Ledoux en 1990. Ce professeur de New York University s'est aperçu qu'une petite partie des stimuli provoquant nos émotions n'était pas traitée au niveau du cortex, mais au niveau d'une petite glande en forme d'amande, logée dans les replis de notre encéphale. Cette glande possède son propre circuit neuronal qui prend le pouvoir dans les moments de fortes émotions ou de danger. Une part de nos émotions échappe à tout contrôle rationnel. Cela explique pourquoi nous avons éprouvons des difficultés à agir rationnellement dans des moment d'émotions intenses: colère, rage, jalousie, peur, etc.

Ce sont ensuite Peter Salovey (Yale) et John Mayer (Université du New Hamshire) qui se sont appliqués à développer une théorie de l'intelligence émotionnelle.

Pour faire simple, l'intelligence émotionnelle consiste à savoir reconnaître et réguler ses propres émotions ainsi que celles des autres. Ce faisant, non seulement on évite leurs effets néfastes, mais on peut même les susciter à bon escient pour être plus convaincant, plus créatif, plus heureux.

Contrairement au QI (Quotient Intellectuel), le QÉ (Quotient Émotionnel) ne serait pas inné. La maîtrise des émotions se développe grâce aux expériences répétées de l'enfance et de l'adolescence. Les facteurs cruciaux sont notamment le sérieux et la sensibilité avec lesquels les parents répondent aux besoins de l'enfant, les occasions et les conseils dont il bénéficie pour apprendre à dominer ses contrariétés et ses pulsions.

Bonne nouvelle, il est donc possible d'améliorer son Quotient Émotionnel par la pratique !

Pour aller plus loin, je vous recommande l'ouvrage de référence de David Goleman : L'Intelligence émotionnelle