La "confiance en soi". C'est elle qui est très souvent considérée comme la clé de notre épanouissement social – oser prendre la parole, défendre nos convictions, avoir de la répartie.
Il existe une panoplie de techniques de fond en psychologie pour développer la confiance en soi, nous les verrons prochainement. Elles demandent souvent un peu de persévérance comme c’est souvent le cas pour opérer des changements profonds.
Je souhaite partager aujourd’hui une technique simple pour obtenir de premiers résultats avant même ce travail de fond. J’appelle ça « Eteindre son dialogue intérieur ».
Vous en avez certainement fait l’expérience : au moment de prendre la parole, vous hésitez, vous balbutiez. A ce moment là vous vous dites intérieurement « Ca y est, c’était l’occasion de les convaincre et je ne trouve pas les mots, je ne vais pas y arriver, etc. ». Ca vous rappelle quelque chose ?
Le problème est que la clé d’une intervention réussie, dépend avant tout du niveau de synchronisation que vous établissez avec vos interlocuteurs. Votre attention doit toute entière être tournée vers eux. En vous parlant à vous-même vous perdez en niveau d’écoute, en flexibilité, en créativité.
La solution : éteignez ce dialogue avant qu’il ne monopolise votre esprit, dès ses toutes premières syllabes. En vous focalisant sur l’instant présent, et en ouvrant grand les yeux et les oreilles vous gagnerez en répartie, en humour, en souplesse.
2 commentaires:
Lorsque ce genre d'exercice m'arrive, j'ai tendance à utiliser une petite méthode (implicite) personnelle qui rejoint la tienne.
Je considère le dialogue à plusieurs comme un "flux", chacun le fait vivre en apportant sa contribution, il a des hauts et des bas selon que l'orateur parle d'une voie monocorde et inintéressante ou s'enflamme sur un sujet passionnant.
Si l'on prend la parole (surtout si la pression est là), on hérite à notre tour de ce "flux", il faut trouver une façon de parler qui intéresse l'auditoire, voir à quel argument il réagit et surtout s'adapter. Je pense que la clef d'une discussion réussie est l'adaptation en fonction de l'auditoire.
Lorsque je prend la parole je me jette dans ce "flux" et, comme tu l'indiques, j'essaie d'oublier ma conscience qui me dit : "ca c'est mal expliqué" ou, "tu bafouilles". D'une manière générale, lorsqu'on est "dans l'action", il faut éviter de ce déconcentrer.
Après cette histoire de flux ... c'est une métaphore hein ? Je ne suis pas un allumé :)
Très bon article, j'ai le sentiment que je pourrais tous les émailler ainsi de mes petites expériences personnelles :)
Salut Simon,
J'aime beaucoup ta vision de "flux", c'est une métaphore visuelle sympathique qui je l'espère permettra à tous les lecteurs de l'article d'ANCRER plus facilement ce conseil ;-)
A ne pas confondre avec "l'état de flux" que je présenterai dans un prochain post.
N'hésites pas à poster tes idées sur les autres articles !
Merci, à très bientôt
Fabien
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